•                                 L’annonce du début des préinscriptions en ligne vient sonner la fin de la recréaDU LYCEE AU SUPERIEUR: LES CHANGEMENTS AUQUELS IL FAUT S'ATTENDREtion et rappeler aux nouveaux bacheliers que les choses sérieuses vont bientôt commencer. Désormais, l’ex lycéen se voit basculer dans l’univers non moins stressant de l’enseignement supérieur. Cependant, bien plus que le volet académique, c’est l’adaptation à son nouvel environnement qui constitue le premier défi  que doit relever le nouveau bachelier. Et beaucoup d’entre eux ont eu par la suite un parcours compliqué  parce qu’ils n’auront pas réussi de façon efficiente cette prise de contact et d’information. Car il faut le dire, ce changement de cycle s’apparente à un véritable saut dans l’inconnu tant les changements sont nombreux.

    Le premier élément à prendre en compte, C’est la nouvelle taille de la démographie. Finis les effectifs raisonnables de 50 élèves par classe ou de 2000 élèves par établissement qui favorisaient les interactions sociales. Le bachelier (en particulier ceux qui vont s’orienter vers l’université) doit désormais s’habituer aux amphithéâtres de plus de 1000 places noyés eux-mêmes dans une population de plus de 60000 individus comme c’est le cas par exemple à l’université FHB de cocody. Dans ce tableau de gigantisme soudain, le sentiment de petitesse et de fragilité s’accentue et la perte de repères inévitable. Des opérations apparemment banales comme acheter sa carte de bus ou remplir les formalités d’inscription deviennent des expériences harassantes, parfois traumatisantes qu’il faudra surmonter par une forte dose de patience et d’endurance. En attendant que la reforme LMD soit appliquée dans tout son contenu afin de rendre les filières universitaires plus professionnalisées, le bachelier doit au cours de sa préinscription faire le choix entre deux projets d’étude aux contours différents. Une formation diplomante et générale qu’il faudra soit compléter ou rentabiliser par un concours s’il opte pour l’université et une formation plus opérationnelle s’il est retenu pour les grandes écoles. Cependant, l’éternel problème de l’insuffisance des capacités d’accueil  dans la plupart des pays africains pousse bien souvent les décideurs à faire de la sélection plutôt que de l’orientation. Ainsi le bachelier devra s’attendre à se retrouver dans une filière qu’il n’a pas choisie mais à laquelle il devra s’habituer s’il veut se maintenir dans le système. Pour les bacheliers de l’intérieur du pays, habitués à effectuer de courtes distances pour se rendre à l’école, il faudra gérer le stress lié au transport urbain dans les grandes villes et surtout à la capitale. Cela implique par exemple des temps de sommeil raccourcis, des interminables heures d’attente aux gares de bus pour aller aux cours et rentrer le soir. Quitter les parents pour vivre avec un tuteur ou seul en résidence universitaire, est un motif supplémentaire d’angoisse surtout pour les plus jeunes habitués  à évoluer dans la sécurité du cocon familial. Pourtant il faut bien couper le cordon et apprendre à se débrouiller tout seul comme un grand, loin du contrôle parental. Au lycée on le sait, il existe tout un dispositif pédagogique et administratif pour maintenir les élèves en éveil et contrôler leur scolarité. Il s’agit notamment de l’appel avant les cours pour contrôler l’assiduité, les évaluations régulières (interrogations, devoirs), les rappels à l’ordre des encadreurs, etc. au supérieur par contre, la plupart de ces éléments disparaissent. En clair, la pression pour étudier n’est plus extérieure. Le bachelier doit trouver en lui-même l’énergie pour s’automotiver et maintenir un état de concentration permanent car à la fin de l’année, les deux sessions d’examen viennent rappeler à tout le monde que les évaluations sont toujours d’actualité. Il doit faire preuve de plus de maturité et de responsabilité dans la gestion de sa scolarité en prenant ses études en main pour ne plus attendre de gendarme avant de se mettre au travail. Le volume des cours subit également une hausse exponentielle. De nombreux étudiants des classes préparatoires notamment ceux de l’institut National Polytechnique Félix H. Boigny (INPHB) et de médecine craquent dès la première année parce qu’ils n’arrivent pas à s’habituer à ce rythme effréné d’apprentissage. Si au lycée on exige de l’élève d’avoir un niveau de connaissance pluri disciplinaire c'est-à-dire reparti sur plusieurs matières, au supérieur on lui demande plutôt d’évoluer dans un contexte de spécialisation. Par exemple, en dehors de quelques disciplines secondaires comme le français ou l’anglais, l’essentiel de la formation à l’UFR Sciences Juridiques Administratives et Politiques est axé sur le droit, abordé sous différents angles. Idem pour une classe de BTS RIT où la formation gravite autour de l’informatique et des télécommunications. Enfin si au lycée l’élève pouvait se contenter à 90% des cours du professeur pour avancer sans difficulté, l’enseignement supérieur requiert de l’étudiant un travail personnel plus accru. Dans cette optique, s’inscrire dans des bibliothèques, centres culturels et autres instituts, s’initier à la recherche sur internet pour compléter et enrichir ses cours, participer à toutes sortes d’évènements en rapport avec notre filière (séminaires, conférences, etc.) sont des réflexes essentiels que le bachelier devra intégrer. En un mot, le nouveau bachelier doit bousculer ses habitudes et changer en profondeur sa mentalité s’il veut aborder avec sérénité le virage de l’enseignement supérieur.

    Yahoo!

    2 commentaires
  •  

                       L’ECOLE EST –ELLE ENCORE

                                               UN FACTEUR DE REUSSITE ET

                                                 DE MOBILITE SOCIALE ?

     

    Il y a encore quelL'ECOLE EST-ELLE ENCORE UN MOYEN DE REUSSITE ET DE MOBILITE SOCIALE?ques décennies, une telle question ne se serait sans doute pas posée, tant l’impact de l’école sur les trajectoires sociales était visible et incontestable. Pourtant de plus en plus, la conjugaison de certains facteurs tant au niveau des individus que de la société, pousse à s’interroger sur la légitimité de l’école en tant que voie privilégiée de réussite et d’ascension sociale.

    Faut-il oui ou non désespérer de l’école ? Ces milliers d’élèves et d’étudiants ont-ils raison de faire encore confiance à cette institution pour leur avenir ? Évidemment, l’enjeu d’une telle problématique, c’est de situer l’école dans le contexte des mutations socio-économiques actuelles. Et en tant que spécialiste de l’éducation, nous avons le devoir d’éclairer l’ensemble des acteurs sur la question.

     Disons le tout net, ces nombreux parents d’élèves qui à chaque rentrée scolaire accompagnent leurs enfants à l’école le font plus par mimétisme social que par conviction. Faire comme tout le monde en se pliant à une routine qui aujourd’hui s’apparente à une contrainte morale. Inscrire son enfant à l’école, c’est la satisfaction morale d’avoir joué sa partition même si on n’est pas sûr qu’au bout, celui-ci réussira.

    Aujourd’hui, l’école donne l’image d’une mère cruelle qui élève ses enfants pour les dévorer. Les nombreux goulots de sélection installés tout au long du parcours rejettent chaque année du système des milliers d’apprenants sans aucune qualification, accentuant ainsi la perte de confiance vis-à vis d’elle. La crise de l’emploi avec ses flots ininterrompus de diplômés déversés sur le marché de l’emploi sans espoir véritable de s’insérer dans le monde du travail, constitue un autre facteur dépréciatif de l’école. Ce qui pose le problème de l’efficacité de l’école qui de toute évidence, n’arrive pas à gérer ses produits.

    Quoi de plus normal pour cette jeunesse déboussolée que de se tourner vers des solutions alternatives pour s’en sortir. De plus en plus on privilégie les voies de facilité, les « raccourcis ». si auparavant la formation et le mérite intellectuel étaient célébrés, désormais, chacun s’invente sa propre passerelle dans cette course au succès. Et avec le recul des valeurs morales, peu importe la méthode, l’essentiel dit-on c’est de réussir. Ces jeunes déscolarisés, reconvertis dans la cybercriminalité et qui semblent à l’abri du besoin, ces footballeurs souvent sans grand bagage intellectuel mais qui brassent des milliards, le mirage de l’immigration qui fait encore rêver sont autant de modèles qui poussent forcement à tourner le dos à l’école et à tout ce qu’elle incarne. Pourtant, au-delà de toutes les récriminations qu’on peut lui adresser, nous pensons que l’école reste une valeur sure qui traverse le temps et les générations. Peu importe l’échelle avec laquelle on mesure la réussite, la grandeur d’âme que donne le savoir, l’ouverture d’esprit qui permet de saisir le présent et des se projeter dans l’avenir, sont des vertus inaltérables qui restent l’apanage de l’école.

    En réalité, l’école qui a déçu, c’est l’école classique, traditionnelle. Celle qui indique le chemin sans préciser la destination ; qui octroie des diplômes qui ne correspondent à rien sur le terrain, bref qui donne du savoir sans l’accompagner de savoir-faire. C’est elle qu’il faut reformer afin qu’elle continuer de faire toujours rêver. Car il faut  que ces milliers de jeunes qui sont lancés dans l’aventure scolaire comprennent bien qu’il vaut mieux être diplômé au chômage que déscolarisé et sans instruction. Le doute et la frustration légitimes qui gagnent du terrain ne doivent pas faire oublier que chaque jour, un diplômé quelque part sort de la précarité pour accéder à la dignité sociale grâce à l’école. Faut-il le rappeler, lorsqu’on n’a pas un nom de famille qui nous assure dès le berceau un héritage et une vie confortable, lorsqu’on n’est pas doté naturellement de grands talents artistiques ou physiques, alors l’école, la formation, l’apprentissage reste la voie privilégiée pour se frayer un chemin et espérer changer de statut.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • LES ACTIVITES DE SOUTIEN SCOLAIRE :

    QUEL IMPACT SUR LE RENDEMENT DES ELEVES ?

    QUEL IMPACT SUR LE RENDEMENT DES ELEVES ?

    Répétiteurs, cours de renforcement, cours de vacances, cours de préparation aux examens, on se perd aisément dans le flot impressionnant de prestations offertes aux parents d’élèves en quête de soutien scolaire pour leur progéniture. Au moment où il est de plus en plus question d’assainir l’environnement éducatif dans notre pays, il parait utile de s’interroger sur l’opportunité et l’efficacité  de ces services.

    L’apparition du soutien scolaire dans le paysage éducatif ivoirien remonte aux années 90. A cette période, c’est encore une activité peu répandue pratiquée essentiellement par des étudiants. Ceux-ci étaient recrutés par le biais d’agences et placés dans les familles. Mais très vite, impulsée par une demande de plus en plus croissante, elle va déborder le cadre universitaire pour devenir une pratique populaire avec une multiplication des acteurs. Elèves en quête d’autonomie financière, diplômés en attente d’un emploi stable, enseignants du public ou du privé, soucieux d’arrondir les fins de mois, tout ce beau monde s’invite dans la danse avec des motivations et des qualifications diverses. A tous les coins de rue et même sur Internet, chacun y va de sa petite annonce pour tenter de décrocher un contrat sur un marché devenu plus concurrentiel.

    Les enquêtes menées sur le profil sociologique des parents ayant recours au soutien scolaire montrent que la demande est plus fréquente chez les familles où l’engagement parental dans le suivi de l’enfant est faible. En d’autres termes, les parents qui n’ont pas le temps où la capacité de suivre le travail de leur enfant, (parents illettrés ou très occupés) sont plus enclins à solliciter ces prestations qui deviennent comme des palliatifs pour se donner bonne conscience en se disant qu’on a mis à la disposition de son enfant tout ce qu’il faut pour réussir. Sans exagérer, on pourrait même affirmer que le soutien scolaire est devenu un phénomène de mode où les parents sont obligés de céder à la pression de leurs enfants. C’est toujours gênant de ne pas pouvoir donner à son enfant ‘’son répétiteur’’ alors que la plupart de ses copains du voisinage ou de lasse en possèdent. Désormais, on ‘’s’offre’’ un répétiteur comme on s’inscrit à un cours de tennis ou de natation. Le plus inquiétant, c’est le changement de cap opéré par les promoteurs de ces activités. Car si au départ elles étaient censées être des activités ponctuelles, résiduelles qui devaient se limiter à remettre à niveau les élèves en difficulté, aujourd’hui, ce secteur est devenu un vaste business avec des acteurs dont les aptitudes pédagogiques ne sont pas toujours prouvées. Ces dernières années, le soutien scolaire à subi une profonde mutation et s’est transformée progressivement en une « école bis », « une parapédagogogie » qui se développe aux dépens de l’école officielle. Faites un tour le samedi matin dans certains établissements et vous serez certainement surpris de voir le nombre impressionnant d’élèves qui participent à ces cours comme s’il s’agissait d’un jour ouvrable. Conséquence : les élèves sont littéralement submergés par une foule d’informations parfois contradictoires, sans possibilité de récupération avec le risque de fatigue et de surmenage. Quel rendement peut-on raisonnablement attendre d’un élève qui après les heures de classe officielles, doit réviser les mêmes notions avec le répétiteur dans la soirée avant de les renforcer au cours de renforcement le samedi et parfois le dimanche ? En toute chose l’excès nuit et cela est valable aussi en matière d’encadrement scolaire. L’impact le plus visible de cette prolifération anarchique de l’offre en soutien scolaire, c’est sans doute la baisse d’intérêt des élèves pour l’effort et le travail personnel. De plus en plus, ceux-ci n’éprouvent plus le besoin par exemple d’être attentifs en classe ou de faire leurs exercices, préférant rejeter cette tache sur le répétiteur qui devient « l’homme à tout faire ». Pourtant, en dépit de toutes ces récriminations, le soutien scolaire demeure un complément indispensable à l’encadrement institutionnel. Quoi qu’on dise, il y a une tranche importante de la population scolaire qui aura toujours besoin de ces « heures supplémentaires pour garder une chance de se maintenir dans le système. La solution serait donc à mon sens de sortir ce secteur de l’informel afin de le rendre plus professionnel. L’Etat devrait par exemple garder un œil sur le recrutement et la formation de tous ceux qui interviennent dans le milieu comme cela se fait pour les enseignants des établissements privés. Par ailleurs, il faut procéder à un réajustement pédagogique qui doit permettre de ramener le soutien scolaire dans ce qui doit être son domaine d’intervention. Je veux citer ici un exemple concret pour illustrer cette proposition. J’ai été moi-même sollicité l’année dernière par la direction de mon établissement pour mener une étude sur ‘’ l’impact des cours de préparation sur le rendement des élèves au cours des examens de fin d’année’’. Cette étude a révélé deux faits essentiels. D’abord, la plupart de ces élèves, quoiqu’ayant recours aux répétiteurs et aux cours de renforcement, avaient eu un rendement insuffisant tout au long de l’année. Ensuite, malgré cela, plus de 75% d’entre eux ont réussi aux examens après avoir participé aux cours de préparation qui n’ont duré que deux semaines. Conclusion : les cours de préparation se sont avérés plus efficaces que les cours de renforcement ou les répétiteurs. En recherchant les raisons explicatifs de cette situation, nous avons découvert que cela était dû principalement à la différence dans la méthode d’enseignement utilisée dans les deux cas. Pendant que les cours de renforcement se bornaient à répéter les mêmes cours et les mêmes exercices déjà faits en classe, le contenu des cours de préparation par contre à été conçu à partir d’un inventaire des difficultés, des besoins, des lacunes exprimés par les élèves eux –même. Bref, pour qu’il soit efficace, le soutien scolaire doit être personnalisé, adapté à chaque apprenant.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • visitez également cette page

    POLITIQUE / SOCIETE

    Ces nouveaux habits  du racisme CHRONIQUE

    et de la coloPOLITIQUE/ SOCIETEnisation

    Tous les slogans officiels les avaient annoncés comme morts, enterrés, définitivement rejetés par la conscience universelle dans ce monde nouveau où toutes les nations libres et les peuples égaux. Au nom de ce principe, les discours d’extrême droite ou ultranationalistes sont cloués au pilori et considérés comme intolérables et inacceptables. La solennité accordée à la récente commémoration de la fin de l’esclavage aurait dû convaincre tout le monde sur la bonne foi et les bonnes intentions des occidentaux d’en finir avec cette plaie qui pendant des siècles a gangréné la conscience morale de l’humanité. Pourtant, entre le dire et le faire, entre les regrets puérils des ex (??) puissances esclavagistes et les faits, il y a un abime sur lequel plus personne n’a de doute. En réalité, des décennies après les indépendances, ( ??), le racisme, l’esclavage et la colonisation n’ont jamais été aussi présents dans les rapports entre les nations. Ils ont peut-être changé d’habits et de méthodes, mais ils ont ressurgis sous une forme plus subtile et plus féroce. Bref, le sentiment de supériorité et le  réflexe d’asservissement des autres n’ont jamais disparu des calculs expansionnistes de l’occident. L’adage est connu : « chassez le naturel, il revient au galop ». je veux donner ici quelques exemples qui feront taire toute polémique sur le sujet. On a tous été témoins de l’émotion quasi nationale qui a saisi la France à l’annonce de la mort de la journaliste Camille Lepage ou encore de la mobilisation exceptionnelle de l’Elysée pour faire libérer les journalistes français otages à travers le monde. Pendant ce temps, Reporters sans frontières et les responsables de France Media en balade médiatique à Abidjan se sont permis d’affirmer que la liberté de la presse est une réalité dans un pays comme la côte d’Ivoire où la suspension des journaux de l’opposition et la caporalisation de médias d’états sont omniprésents. Le symbolisme et les sous-entendus d’une telle attitude sont clairs et sans équivoque : la vie et les droits d’un journaliste ivoirien sont beaucoup moins vitaux que ceux de son confrère français justement parce qu’il est ivoirien, donc noir. (je stigmatise peut-être mais j’assume cette thèse). Alors qu’en Europe il est de plus en question d’austérité et de réduction de la dépense publique, alors que la découverte d’un compte de quelques milliers d’euros a entrainé la chute d’un ministre français, pendant ce temps, l’union européenne annonçait que l’achat d’un avion à plus de 60 millions d’euros par l’Etat malien encore sous perfusion financière n’était pas en soi une faute. La référence raciste est évidente : ce qui est valable en Europe ne l’est pas forcement quand il s’agit de l’Afrique, des noirs. On a tous suivi le plaidoyer passionné de Arnaud Montebourg ministre français de la reforme productive sur le devoir ‘’ patriotique’’ de préserver certains secteurs dits stratégiques et de souveraineté face au risque d’acquisition par des groupes étrangers. Pourtant, Montebourg n’ignore pas qu’en côte d’Ivoire, des secteurs sensibles comme l’eau, l’énergie, les télécommunications sont aux mains des multinationales françaises. Patriotisme et souveraineté, des mots célébrés comme des valeurs en occident mais qui subitement deviennent péché et populisme quand ils sont revendiqués par des africains, des noirs.  C’est cela les nouveaux habits du racisme. Je le dis : l’occident et la France en première ligne, n’ont pas renoncé au projet honteux de recoloniser l’Afrique et ce projet a pour soubassement le racisme, le mépris du noir considéré encore comme un  sous-peuple.

     

    Yahoo!

    votre commentaire